Maison des Associations – Genève
16 novembre 2024
L’association Des Jeunes pour les Droits de l’Homme, présidée par Maurizio Pellitteri, a organisé avec succès la conférence de la Journée Internationale de la Tolérance, qui a réuni des orateurs de renoms pour débattre autour du thème : « Quel est le rôle de l’éducation dans le respect de la tolérance ? ». Cet événement a permis de faire émerger des réflexions profondes sur la manière dont l’éducation peut promouvoir une société tolérante et inclusive.
Les interventions ont été orchestrées par la médiatrice Madame Francine Bielawski, experte en communication qui, par son dévouement et sa connaissance du terrain, a su créer un véritable espace de dialogue. Elle a contribué à établir des ponts entre des personnalités issues de différents horizons, sous la bannière de la tolérance et du respect mutuel.
Lors de son message de bienvenue, le président de l’association, Maurizio Pellitteri, a présenté la mission de l’association Des Jeunes pour les Droits de l’Homme, qui consiste à faire connaître, comprendre et promouvoir l’application des 30 articles de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Il a également rappelé les activités variées de l’association, allant des stands d’information, aux festivals estivaux, ainsi qu’à l’organisation d’événements éducatifs tels que cette conférence, visant à sensibiliser le public aux principes des droits humains, notamment par la fourniture de kits spécialisés, des outils didactiques et pédagogiques développés à l’attention des enseignants pour qu’ils puissent à leur tour enseigner aux enfants.
Nous avons eu le plaisir de diffuser une vidéo de Madame Mary Shuttleworth, fondatrice de Youth for Human Rights International, qui est une enseignante engagée dans la défense des droits de l’homme depuis plusieurs décennies. Dans son allocution, elle a insisté sur l’importance de vivre chaque jour comme si c’était la Journée de la Tolérance, en appliquant les principes de respect et de compréhension pour construire un monde plus harmonieux.
Parmi les orateurs présents, le Dr. Claude Bolzman, sociologue et professeur à la Haute École de travail social de Genève (HETS) spécialiste de l’interculturel, a mis en lumière le rôle central de l’éducation interculturelle pour lutter contre les préjugés. Selon lui, sensibiliser les jeunes à la diversité des cultures est essentiel pour construire une société basée sur l’empathie et la compréhension.
Madame Kahina Bahloul – Chercheuse en études islamiques françaises – première femme Imam de France et Fondatrice de la première mosquée libérale, a également apporté un témoignage important sur le rôle de l’éducation des femmes dans la lutte pour l’égalité et le respect. Elle a mis l’accent sur l’importance de briser les stéréotypes de genre par l’éducation pour favoriser une société plus inclusive. Elle a par ailleurs insisté pour que l’on parle de Droits Humains, davantage que des Droits de l’Homme, car même si l’on parle de l’Homme avec un grand H, cela reste trop restrictif et ne rend pas pleinement justice aux femmes.
Le Dr. Hierodiacre Petar Gramatikoff, spécialiste en Histoire des Religions à la Faculté de théologie de Plovdiv en Bulgarie – représentant pour United Religious Initiative pour l’Europe, a partagé son expérience sur la nécessité d’intégrer l’enseignement des différentes croyances religieuses afin de promouvoir le respect des convictions de chacun. Il a évoqué l’importance de continuellement se cultiver et apprendre, donnant ainsi tout son sens au rôle de l’enseignement. Il a terminé son allocution par ces mots : le meilleur conseillé dans la vie est votre cœur, prenez-en soin, le meilleur compagnon dans la vie est votre conscience, ne la perdez pas.
Le Dr. Boumédiène Benyahia, professeur reconnu sur la scène internationale, a également pris la parole. Membre expert Patres et Docteur honoris causa en administration de la paix de la UNCR University (New York – Paris), il a souligné l’importance de l’éducation en tant que vecteur de paix et de cohésion sociale. Son intervention a mis en avant l’éducation comme outil pour surmonter les tensions sociales et encourager une compréhension mutuelle profonde.
Deux autres orateurs ont également pris la parole, Monsieur Laurent Franceschetti, fervent défenseur de la paix, et représentant l’Église de Scientology – Genève, ainsi que Madame Laurane Gendre, Secrétaire de l’association Des Jeunes pour les Droits de l’Homme, ont apporté des perspectives éclairées sur les droits de l’homme, les libertés fondamentales, sur le droit à l’éducation, ainsi que sur la responsabilité des institutions dans la promotion de la tolérance.
L’événement a été l’occasion pour les participants d’échanger avec le public présent, soulignant l’importance d’une éducation humaniste qui encourage la pensée critique et valorise la diversité. Toutes les interventions avaient pour objectif, l’importance cruciale de l’éducation pour préparer les nouvelles générations à devenir des citoyens respectueux et ouverts sur le monde.
Pour rappel, la Journée Internationale de la Tolérance a été instaurée par l’UNESCO en 1995 pour lutter contre la montée de l’intolérance, du racisme et des tensions ethniques menaçant la paix mondiale. L’éducation est la clé pour développer chez les jeunes une pensée critique et des valeurs éthiques favorisant le respect mutuel.
Cet événement fut un succès notable, réunissant de nombreux acteurs engagés et inspirés, tous convaincus que l’éducation reste un levier fondamental pour éradiquer les préjugés et promouvoir une société plus juste.
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